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Voici mon histoire; ce n’est pas seulement la mienne, c’est aussi celle de la bonté de Dieu envers moi: combien il m’a aimé, et comment il m’a révélé son salut. Laissez-moi vous la raconter.

MON ENFANCE

Je suis né le vendredi, 15 juillet 1951, dans la famille d’un « mulla » (chef religieux musulman), dans le petit village de Cherukunnu, à 5 milles (7,5 km) de Malappuram, Kerala, aux Indes du Sud. Ma famille était respectée de toute la communauté pour l’intégrité de sa vie, sa piété et sa stricte observance des cérémonies et des rites religieux. L’une des activités essentielles de mon père était d’enseigner la lecture du Coran en arabe à nos voisins musulmans, et d’instruire notre propre famille.

Je me revois assis sur les genoux de mon père, après la prière du soir: je l’écoutais réciter le Coran et me l’enseigner. L’activité quotidienne de la famille commençait de grand matin avec la prière et la récitation du Coran; les devoirs de la journée se terminaient avec d’autres récitations coraniques et la prière. La discipline stricte de nos parents dans ce domaine imprégnait aussi l’atmosphère de notre maison.

A l’âge de 5 ans, on m’envoya à la plus proche « madrasa » (école religieuse musulmane) pour y apprendre l’arabe, étudier la doctrine islamique et le Coran, et y recevoir l’éducation habituelle. Après y être resté durant cinq années, on m’envoya dans une école primaire à Kottakal, à 2 milles (3 km) de la maison; où j’ai passé un an et demi. Toutefois, je n’ai pu achever ma scolarité; en voici les raisons.

UNE JOURNÉE MOUVEMENTEE

Un samedi, jour de marché à Kottakal, alors que mes amis et moi-même revenions à la maison après l’école, nous vîmes une grande foule rassemhlée à la porte du marché. Cette foule était attirée par des chrétiens qui prêchaient leur foi. Ils racontaient des épisodes de la vie de Jésus. en utilisant un tableau de feutre et des figurines; ils distribuaient également de la littérature chrétienne. Au début nous avons ri, et nous nous sommes moqués de ces chrétiens; mais quand ils ont commencé à vendre leurs livres, nous avons, nous aussi, acheté deux brochures. La mienne s’intitulait « Le coeur de Pak », celle de mon ami « Le chemin du salut ». Sur le chemin du retour et tout en parlant de ces livres et des chrétiens, mon ami déchira son exemplaire en morceaux. Pour ma part, j’ai conservé ma brochure malgré le mépris que j’avais pour les chrétiens, que nous, musulmans, appelons « Nassara ».

Arrivé à la maison, je pris « Le coeur de Pak » et je commençai à le lire dans un endroit tranquille. Il racontait une conversation intéressante entre un chrétien et un jeune homme; c’était une belle histoire. Mais, pendant que je lisais, je me demandai si le Jésus de cette brochure était le même « Issa » que celui que nous, musulmans, considérons comme un prophète, ou s’il s’agissait de quelqu’un d’autre. Le Jésus de cette brochure était différent, me semblait-il, de celui (Issa) du Coran et de la foi islamique, car Jésus y était présenté comme capable de pardonner les péchés. Et c’est justement ce pardon, rendant le garçon de l’histoire meilleur, qui augmentait mon amour pour Jésus.

Quand le récit mettait l’accent sur la triste condition sprirituelle du coeur de ce jeune, il me semblait que Christ s’adressait également à moi. En fait, je constatai que mon coeur était dans un état pire que celui de ce jeune homme, et je me demandai comment je pourrais être guéri de cette maladie spirituelle. Sans doute la brochure offrait-elle le remède, mais je le rejetai, parce que ma foi islamique n’admettait pas que le prophète « Issa » (Jésus) puisse pardonner les péchés; Dieu seul le pouvait.

Cependant, il m’était impossible de me dégager de la force de l’argumentation de cette brochure. Elle avait éveillé en moi l’inconfortable réalité de mon état de péché. Quel serait, dans ces conditions, mon sort au moment de la mort et au Jour du Jugement, auxquels personne ne peut échapper? Je décidai d’en apprendre davantage sur Jésus au moyen d’un cours par correspondance qui m’était proposé dans la brochure.

ETUDES ULTERIEURES

Le cours me fut rapidement envoyé; mais malheureusement, le facteur le donna à mon oncle pour qu’il me le remette. Ce dernier l’ayant ouvert, y découvrit son contenu chrétien. Le lendemain, il le montra à mon père et à mes autres oncles. Ils décidèrent de mettre un terme à cette étude avant même qu’elle n’ai commencé.

Le même soir, lorsque je revins de l’école mon père m’attacha à un pilier de la véranda de notre maison et se mit à me battre avec un bâton jusqu’à ce que je fus effondré. Le lendemain matin, il m’appela pour me parler avec amour. Il me dit: « Nous, Musulmans, nous ne devons pas lire ce genre de livres. Ils sont ‘haram’ (interdits), en particulier les livres des chrétiens. Ces livres sont si attrayants que nous deviendrions chrétiens si nous les lisions. Qu’arriverait-il alors à notre famille? Cela affecterait notre vie entière. Notre communauté nous rejetterait et ce serait une malédiction sur l’Islam. » Je promis à mon père de ne plus jamais lire ces livres.

Je déchirai alors la brochure et je la brûlai, me maudissant moi-même de ne pas l’avoir fait plus tôt et de ne pas avoir suivi l’exemple de mon ami. A partir de ce moment-là, je fus très zélé dans l’accomplissement de mes devoirs religieux. Je me souviens encore combien les prières habituelles de chaque jour et même celles qu’on y ajoutait parfois, me réjouissaient. Cependant, au fur et à mesure que les jours passaient, chaque fois que je me souvenais de cette brochure et que je réfléchissais à l’état de mon coeur, mon esprit n’était pas en paix.

Comment pouvais-je oublier le nom de « Issa » (Jésus), alors même que je le retrouvais souvent, lorsque je récitais le Coran tout au long des prières de la journée ? Cela m’encouragea à faire une étude sur « Issa » (Jésus) dans le Coran et dans d’autres livres musulmans, tels que le « Qissas Al-Anbiyaa » (Histoires des Prophètes). Malgré ma connaissance limitée de l’arabe, je persévérais dans cette tâche avec l’aide de Yusuf Mawlawi, professeur musulman dans une école arabe, ami très proche de ma famille et qui était notre voisin. Je découvris que « Issa » (Jésus) occupait une place importante aussi bien dans le Coran que dans « Al-Hadith » (la tradition musulmane); et notamment, me semblait-il, il occupait une place plus importante que le prophète Muhammad, dans le Coran. Bientôt, notre ami Mawlawi autant que ma famille, pris de soupçons devant mon désir d’en savoir plus au sujet de « Issa » (Jésus) me suggérèrent gentiment de me concentrer davantage sur Muhammad. Là encore, les passages coraniques qui se référaient à « Issa » (Jésus), à sa naissance unique et à ses actions merveilleuses, continuaient à m’étonner.

Les anges dirent: « O Marie! Allah t’annonce la bonne nouvelle d’un verbe émanant de lui dont le nom est le Messie, Issa, fils de Marie; qui sera illustre en ce monde et dans la vie future; il est au nombre de ceux qui sont proches d’Allah. Dès le berceau, il parlera aux hommes comme un vieillard; il sera au nombre des justes. »

Marie répondit: « Mon Seigneur! Comment aurais-je un fils, nul homme (mortel) ne m’a jamais touchée? » – « Ainsi », répondit-il (Sic): « Allah crée ce qu’il veut. Quand il décrète une affaire, il dit seulement à son propos: « Sois! », et elle est. » Allah lui enseignera le Livre, la Sagesse, la Thora et l’Evangile; et le voilà prophète, envoyé aux fils d’Israël, disant: « Je viens à vous avec un signe de votre Seigneur. Je vous crée d’argile, comme une forme d’oiseau. J’y insuffle la vie, et il est: « oiseau », – avec la permission d’Allah. » – Je guéris le muet et le lépreux; je ressuscite les morts – avec la permission d’Allah. Je vous aviserai de ce que vous mangez et de ce que vous amassez dans vos demeures. En vérité, en cela, est certes un signe pour vous, si vous êtes croyants. Je vous suis envoyé déclarant véridique ce qui a été donné avant moi, de la Thora, afin de déclarer pour vous licite une partie de ce qui avait été pour vous déclarer illicite. Je suis venu à vous avec un signe de votre Seigneur. Soyez pieux envers Allah et obéissez-moi! (Sourate Al-Imrân – La Famille d’Imrân 3,45-50).

Je remarquais également que le Coran se référait spécialement au « Tawrat » (Ancien Testament) et à « l’Injil » (Injil peut signifier Evangile ou Nouveau Testament), exhortant les hommes à croire en eux parce qu’ils sont « une Direction et une Lumière » (Sourate Al-Ma’ida – La Table Servie 5,46). Un autre verset en particulier revenait souvent à mon esprit:

« Si tu es dans un doute au sujet de notre Révélation, interroge ceux qui ont lu le Livre avant toi; certes, la vérité est venue à toi, de ton Seigneur! Ne sois donc pas parmi les sceptiques! » (Sourate Younas – Jonas 10,94).

Lorsque je lisais ce verset, je me rappelais les chrétiens et de la brochure. Selon l’Islam, les chrétiens sont aussi « Ahl Al-kitab » (les chrétiens et les juifs qui croient à la Bible). Si le Coran encourageait Muhammad à partager ses doutes avec des chrétiens, comment moi-même n’y aurais-je pas été incité? Cependant, je sentais qu’il était difficile de m’approcher des chrétiens avec lesquels j’avais si peu de contacts. Ma famille aurait difficilement approuvé!

A Malappuram se trouve un hôpital missionnaire chrétien. Un jour, mon ami Abdullah et moi-même décidâmes d’y aller en cachette. A notre arrivée, le pharmacien de l’hôpital, Monsieur Kunyukunya, nous dirigea gentiment vers le missionnaire. Nous étions jeunes et inquiets et nous ne savions pas ce qui allait se passer. Mais le missionnaire nous accueillit amicalement et nous mit à l’aise.

Après quelques minutes de conversation, le missionnaire suggéra que nous assistions aux leçons de l’école du dimanche; et c’est ainsi qu’il nous conduisit à la salle de lecture chrétienne. Là, nous rencontrâmes le responsable, Monsieur C. R. George. Plus tard, il devint un ami très proche et un vrai frère qui m’aida dans différents problèmes. Je fus inscrit à un cours par correspondance sur « l’Injil » de Jésus-Christ (Evangile de Jean). Nous assistions tous les deux à l’école du dimanche pendant quelques semaines, à l’insu de nos parents. Parfois, très aimablement, George nous payait le billet de car pour revenir chez nous; d’autres fois, nous faisions à pied les 5 milles (env. 7,5 km). Un jour, quelques-uns de nos voisins nous aperçurent. Quand ils eurent questionné et battu Abdullah, il leur révéla finalement notre activité secrète.

Le lendemain soir de retour de l’école, j’aperçus ma mère et ma petite soeur qui pleuraient. Elles savaient que mon père avait déjà préparé quelque chose pour moi. Comme j’entrai dans la maison, mon père apparut brusquement, en criant. Il m’attrapa, m’attacha, me coucha près d’un mur pour me battre et me frotter le visage et les yeux avec du piment vert moulu, me demandant sans arrêt pourquoi je lisais de la littérature chrétienne et m’associais avec des chrétiens. Ma mère s’était évanouie. Un peu plus tard, avec l’aide d’une voisine et de ma belle-soeur qui avaient pitié de moi, je fus conduit au réservoir d’eau et lavé.

Le matin suivant, mon père m’appela et me demanda de répéter la confession de foi musulmane: « Il n’y a pas d’autre Dieu que Allah et Muhammad est son Prophète. » Ensuite, il me mit en garde contre le Christianisme: son enseignement faux concernant Jésus-Christ, le Saint Evangile qui a été altéré, la vie mauvaise des chrétiens. Il demanda à ma belle-soeur de brûler mes livres chrétiens, ce qu’elle fit. Tout ceci m’affecta et je pleurai amèrement. Je n’avais pas la paix de l’esprit car la possibilité d’en apprendre plus sur Jésus, par « l’Injil » (Evangile) et mes amis chrétiens, m’avait été supprimée.

En retournant à l’endroit où on avait brûlé « Le coeur de Pak », je regrettai amèrement la destruction de cette brochure, et, repensant à la conversation qu’elle rapportait, j’éprouvai la même tension: la joyeuse expérience du pardon de ce jeune et le lourd fardeau du péché qui était dans mon coeur. Etant musulman, j’avais appris que chacun était personnellement responsable de ses péchés, et que personne ne pouvait-porter le fardeau d’un autre (Sourate Al-An’am Troupeaux 6,164) . Comment alors Jésus peut-il pardonner à quiconque le lui demande? Néanmoins, je priais Dieu pour être guidé dans l’avenir.

La conscience de mon propre péché ne me quittait jamais; elle rongeait mon coeur continuellement. Au bout de deux semaines, j’éprouvai un très vif désir de revoir mes amis chrétiens avec qui j’aurais pu partager mes difficultés et mes doutes. Le missionnaire m’encouragea alors en répondant à mes questions sur les croyances et les pratiques chrétiennes. La majorité de ses réponses me satisfaisaient parce qu’il connaissait le Coran et la foi musulmane.

Je revins à la maison avec un exemplaire du Nouveau Testament (Injil) que mon ami, Monsieur George m’avait offert. Bien que très heureux d’être en possession de cet exemplaire, j’avais peur qu’un membre de ma famille ne le trouve. Aussi l’ai-je mis dans un sac en plastique, et caché sous une pierre dans la forêt. J’allais souvent dans cette forêt pour le lire, en particulier « l’Injil » (Evangile) de Jésus-Christ selon Jean. Un verset, parole de Jésus, me donnait quelque consolation:

« Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez aussi en moi ». (Jean 14,1)

L’expression « croyez aussi en moi » m’avait impressionné à ce moment-là. Au milieu de mon anxiété, ce verset réconfortait mon coeur troublé.

Le dimanche suivant en allant à l’école du dimanche, je remarquai que mon oncle était dans le même autobus que moi. Je tremblai à la pensée de ce que mon père m’aurait fait si mon oncle le lui avait rapporté. Néanmoins, j’assistai à l’école du dimanche et je passai un moment avec le missionnaire.

Avant de rencontrer mes nouveaux amis chrétiens, j’avais été fortement mis en garde contre les chrétiens à cause de leur soit-disant manque de dignité. Aussi surveillais-je attentivement le caractère du missionnaire, sa façon de vivre et son attitude envers les musulmans, et je découvrais ainsi que les accusations portées contre les chrétiens ne s’appliquaient certainement pas à lui. Ceci me donna à réfléchir. Son amour était-il plus grand que celui des musulmans? Jésus, le Messie, avait-il fait plus pour lui que mon prophète n’avait fait pour moi? J’étais perplexe parce que j’avais la conviction qu’à part les musulmans, tous les autres hommes – y compris les « nassara » (chrétiens) qui croient en Dieu et au Messie – étaient des « kuffar » (incroyants ou impies), rejetés par Dieu, ainsi que le dit le Coran:

Oui, ceux qui disent: « Allah est le Messie, fils de Marie, » sont impies. Or le Messie a dit: « O fils d’Israël! Adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur. » Allah interdit le Paradis à quiconque attribue des associés à Allah. Sa demeure sera le feu. Il n’existe pas de défenseurs pour les injustes. Oui, ceux qui disent: « Allah est, en vérité, le troisième de trois » sont impies. Il n’y a d’Allah qu’un Allah unique. S’ils ne renoncent pas à ce qu’ils disent, un terrible châtiment atteindra ceux d’entre eux qui sont incrédules. (Sourate AI-Ma’ida – La Table Servie 5,7273).

Je me souvins également que j’avais pensé qu’en tant que membre de la communauté musulmane et soumis à Dieu, j’étais plus saint que les chrétiens. Mais la conscience de mon propre péché augmentant, je compris que c’était le missionnaire qui était réellement soumis à Dieu, car son caractère en apportait la preuve. Je pouvais dire que son amour venait de Jésus Christ, exactement comme l’expliquait « Le coeur de Pak ». Semblable à un aimant, l’amour de Jésus m’attirait. Je pensais: si Jésus était mon maître, de quel amour je l’aimerais! Cependant, lorsque l’idée de devenir chrétien traversait mon esprit je la rejetais comme une pensée mauvaise inspirée par Satan, parce que j’étais musulman.

Je revins de Malappuram très inquiet. J’étais prêt à accepter tout ce que me ferait mon père, mais pendant deux jours, il ne se passa rien. Le troisième jour, après l’école, mon père me saisit et me jeta dans un buisson; avec un bâton, il m’administra une sévère correction qui faillit être mortelle; ma mère aussi fut battue lorsqu’elle vint pour me secourir. C’est par la grâce de Dieu seule que j’ai pu récupérer. A nouveau, je confessai la profession de foi musulmane et promis à mon père que je n’aurais plus de contacts avec des chrétiens. Avais-je fait cette confession uniquement pour éviter de futurs châtiments?

Comme mon ami Abdullah avait raconté tout cela dans tout le voisinage, ma vie fut remplie de tristesse. Les gens se moquaient de moi, m’injuriaient et me lançaient même des pierres. Sur le chemin du retour de l’école, ils disaient: « Voilà le maudit, » et « Voici venir Mathai, le « Nasrani » (Chrétien)! » Même la parenté, les amis et les professeurs me traitaient avec cruauté; j’étais perplexe et triste, solitaire et troublé. Pendant tout ce temps-là, le Saint Evangile (Injil) était mon fidèle compagnon. J’avais pris l’habitude d’aller en forêt pour le lire et l’étudier chaque fois que je le pouvais.

A nouveau, la vieille tension revenait en mon coeur, alors que je lisais l’Evangile (Injil) en secret. Sur certains points essentiels, son contenu différait nettement de mes croyances islamiques. Combien ces paroles de Jésus rendaient perplexe le musulman que j’étais, et combien elles m’interpellaient:

 » Je suis le ch emin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». (Jean 14,6)

« Or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent toi, seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ». (Jean 17,3)

« Mais à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ». (Jean 1,12)

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui ». (Jean 14,23)

Je n’avais personne capable de m’expliquer ces versets, cependant je continuais à demander à Dieu de me guider.